Les SDF ont toujours habités les rues de paris, principalement sous les ponts. Depuis quelques années les tentes quechua sont devenues des incontournables, exposées à notre regard dans tous les lieux de Paris, touristiques et moins touristiques. Elles visibilisent les gens de la rue bien que les autorités les trouvent trop visibles pour la belle image de la ville (à l’approche des jeux de 2024, elles disparaissent peu à peu). Nous nous y sommes habitués, pas nécessairement insensibles à leur signification mais elles font désormais partie du décors. Autours de ces tentes, ou encore du simple matelas, un semblant de vie ordinaire s’organise avec une chaise, une table, des objets du quotidien. Aux beaux jours on fait sécher linge et duvet là où on peut. Par respect, j’ai choisi d’aborder ce sujet non pas en photographiant les personnes mais leur trace dans le paysage urbain.