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Depuis une quinzaine d’années, les grandes publicités couvrant les échafaudages des travaux de rénovations d’immeubles et contribuant à leur financement se sont déployées dans Paris. Elles créent de nouveaux paysages urbains éphémères tout en glorifiant la société de consommation, celle du luxe en particulier. Dans La chambre claire (1980), Roland Barthes écrivait: ‘‘L’âge de la photographie correspond précisément à l’irruption du privé dans le public, ou plutôt à la création d’une nouvelle valeur sociale, qui est la publicité du privé : le privé est consommé comme tel, publiquement.’’ Ces publicités géantes sont pour moi l’aboutissement de cet envahissement du culte de la consommation des plus nantis aux yeux de tout un chacun. Il me semble important de le documenter.
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